Un peu plus loin

Le rio Sarapiqui prend sa source dans la lagune du volcan Poas, l’un des volcans les plus actifs du Costa Rica. Il creuse son lit à travers la forêt tropicale et serpente sur 83 km en alternant eaux calmes et eaux vives. Là-bas, l’air est pur, l’eau bien fraîche et les animaux évoluent en toute liberté. C’est le cadre idéal pour une descente en rafting avec Bryan, moniteur attentif et posé. À mi-parcours, l’ananas frais (partagé à la machette) remplace le traditionnel paquet de Galettes St Michel et un casado typique de la cuisine Tico nous attend à l’arrivée.

Depuis son port d’attache du Thoureil ou celui de Saint-Martin-de-la-Place, Alain propose à ses visiteurs de descendre la Loire à bord d’une toue sablière. Un mode de déplacement doux qui permet d’entrer en osmose avec la faune et la flore du dernier fleuve sauvage d’Europe. Le temps d’une balade au soleil couchant ou durant plusieurs jours en itinérance, la toue se fraye un chemin en contrebas des villages ligériens, direction Saumur ou même Angers. N’oubliez pas vos appareils photos, jumelles et autres longues-vues, parce que vous allez en prendre plein les yeux.

En patois maraîchin, on l’appelle Marô. Le marais breton vendéen a été façonné par l’homme dans le respect de la nature entre Bretagne et Poitou. C’est une vaste zone humide où se mêlent l’eau salée de la Baie de Bourgneuf et l’eau douce du bocage. Une terre de sauniers et d’élevage quadrillée par 7 000 km de canaux propices à la navigation douce. Pour mieux appréhender cette mosaïque d’étiers, Luc et Anthony proposent des balades et randonnées en canoë et/ou à vélo autour de l’île de Sallertaine, jusqu’au Moulin de Rairé. Adeptes de slow tourisme, faites un crochet par La Route du Sel.

Le parc national Abel Tasman ne comporte pas de route intérieure et certaines parties sont même inaccessibles à pied. Pourtant, la baie regorge de plages isolées au sable orange, de cavernes, d’îles peuplées d’otaries et de lagons. L’exploration se fait alors en kayak et en parfaite autonomie (carte marine en main). Après un inoubliable bivouac sur la plage, en lisière de forêt, les Robinson Crusoé d’un jour sont rapatriés sur la terre ferme en bateau taxi (depuis un point de rendez-vous choisi 2 jours plus tôt) avec la sensation d’avoir vécu un moment privilégié au contact de la nature. Ce rêve éveillé se trouve en Nouvelle-Zélande, à l’extrême nord de l’île du sud. « C’est loin, mais c’est (vraiment très) beau ! »